vendredi 24 avril 2015

De "je vous ai compris" à "je suis Charlie" , de la bataille d'Alger à la Bataille de Paris. Journal du 23 avril 2015


Journal de Drôle de France 23/04/2015

De la Bataille d’Alger à la Bataille de Paris…

A peine les médias nous accaparaient les esgourdes et nous rabâchaient ad nauseam un concert d’apitoiements sur les naufragés clandestins disparus encore récemment en méditerranée, que l’un de ces fraîchement arrivés nourris aux seins généreux de la République, décidait de nous remercier en abattant de sang-froid une de nos concitoyennes et en prévoyant de faire exploser une Eglise en France, à Villejuif.

Ce criminel soldat de l’Islam était un étudiant des plus discrets, arrivé récemment en France au bénéfice de la politique de rapprochement familial. Il s’y maintenait depuis grâce aux généreuses aides accordées par la République qui est décidément une mère bien ingrate choisissant si mal les enfants qu’elle adopte et qui la dévorent.

La preuve est faite d’un ennemi intérieur dont les critères ne sont plus celui des pseudos loups solitaires : plus de casier judiciaire, plus de radicalisation voyante, le critère commun de ces soldats ennemis reste désormais leurs origines et leur religion – celle de « paix et d’amour ».

Sauf que l’Etat surveillait la majeure partie de ces soldats – notamment le dernier- l’Etat avait été alerté, à un moment ou un autre et bien naïfs ceux qui croient que l’Etat français avait les moyens de les empêcher de passer à l’acte. Ils viennent de le démontrer : si l’attentat a échoué c’est grâce à l’intervention courageuse de la malheureuse Aurélie Chatelain  qui a payé de sa personne et aurait ainsi contrarié les projets d’attentat contre une église de VILLEJUIF – et non pas de cet Etat qui avait cessé toute surveillance malgré les promesses  étatiques de l’après Charlie.

Car contrairement à ce qui était promis au lendemain de la tuerie de Merah puis des kouachi et autre coulibaly : aucune surveillance n’a été renforcée, ni même suivie, preuve que ce énième crime et de cette énième tentative d’attentat n’avait été ni prévue, ni prévenue, contrairement aux promesses faites par le 1er Ministre Valls et son acolyte Cazenave.

Alors puisque l’Etat ne fait aucune surveillance utile, nous sommes bien obligés de faire non pas un « amalgame » mais 1 rapprochement entre tous ces soldats qui ont – comme le FLN en 1954 -  commencé une guerre que l’occident tarde à vouloir mener.

Le retrait des troupes françaises et leur affectation sur le territoire de la métropole : préférence à la protection nationale

L’Etat qui envoie nos soldats assurer la protection des maliens, devrait prononcer leur retour d’urgence avec pour mission la protection de nos lieux de cultes, de nos familles, de nos Eglises et de nos coins de rue. Car en plus des effectifs, nous avons le savoir-faire pour rendre la vie impossible à ces quelques tueurs amateurs de pacotille : quand en 1961 l’Armée française, appuyées des courageux Harkis, avait nettoyé Alger des terroristes du FLN, la bataille d’Alger avait été remportée par la France. Alors rappelons nos soldats pour notre propre protection.

La reconnaissance d’un état de guerre déclarée

Depuis les attentats de Sétif en mai 1945 jusqu’à aujourd’hui les méthodes des islamistes n’ont pas changé à l’égard de la France. A cet égard il suffit de comparer ce que vit la France aujourd’hui et ce qu’elle a vécu il y a maintenant 50 ans avec la guerre d’Algérie :

-          Terreur sur les populations immigrées musulmanes ;

-          Division des musulmans d’avec les français non musulmans ;

-          Embrigadement des jeunes ;

-          Recours à des jeunes convertis, ou au profil discret (comme les jeunes étudiantes qui ont commis les attentats dans les bars d’Alger) ;

-          Idéalisation du combat contre l’occident « colonisateur »  et détournement à leur profit de l’arsenal législatif antiraciste ;

-          Appui ( voire complicité ) des idiots utiles de gauche qui crient à la protection des populations musulmanes qu’ils voient comme victimes de stigmatisation et de racisme ;

-          Porteurs de valise ;

-          Utilisation des médias ;

-          Emploi des femmes mises en avant soi dans les combats, soit dans les manifestations ;

-          Manipulation des esprits incultes du Coran et de ses préceptes ;

-          Financement par le crime, la petite délinquance et notamment le trafic de cannabis si apprécié de nos concitoyens français ;

-          Actes de violence et de barbarie portés sur des cibles à forte portée symbolique (Eglises, soldats, synagogues etc…) ;

 

Ces similitudes font bondir depuis longtemps ceux qui ont connu la guerre d’Algérie, harkis, pieds noirs, militaires et appelés qui l’ont faite cette guerre et qui se rendent bien compte que la situation évolue peu à peu vers le chaos d’une guerre qui ne dit pas son nom.

Ces similitudes mènent à 2 choses :

1)      le FLN avait perdu la guerre du terrain lorsque la France a eu une volonté de fer et mis les moyens militaires ;

2)      La lâcheté politique du « Je vous ai compris » de de Gaulle a donné lieu à l’abandon, le massacre de populations favorables à la France, de héros sincères et de leur famille. En France tout se finit toujours dans un immense gâchis.

Alors il ne nous faut pas faillir ni faiblir et déjà commencer par bien nommer les choses c’est déjà les combattre : oui c’est une guerre, oui ces « islamistes radicaux » , « chiens fous » et autres déséquilibrés sont bien des soldats et oui nous allons devoir les combattre nous tous car c’est à nous qu’ils en veulent.

Conclusion : « On vous a compris  soyez Charlie », c'est kif-kif

Enfin, il me vient à penser que les déclarations de de Gaulle « je vous ai compris » rejoignent l’hypocrisie et la vacuité d’un « je suis Charlie » et que ce n’est pas avec ces incantations vaines que français vous défendrez vos familles et votre civilisation.

A bon entendeur…