mercredi 27 février 2013

Du bonheur d'être réactionnaire

Quelle époque bénie.
Moi qui n'ai jamais accepté de penser en rond, moi qui n'ai jamais eu d'amis soixante huitards, qui ai toujours douté de tout, je trouve que nous vivons une époque formidable.

Oui être réactionnaire aujourd'hui est un grand bonheur.
Au milieu du troupeau bêlant qui a, depuis 1968, adopté un conformisme établi comme table de la Loi, être à contre courant est des plus réjouissant.
C'est même salutaire.
A une époque où l'anticléricalisme est instauré comme règle, où les actes d'incivilité et de rebellion sont devenus si fréquents que plus personne ne s'en étonne ni ne lutte contre, à une époque où l'autorité est discréditée, où il est surtout interdit d'interdire il est jouissif de vivre si vous avez été élevés dans le respect des interdits et de l'autorité car vous êtes une légende.
Vous êtes un réactionnaire en voie de disparition.
Et comme tel vous êtes un héros.

Le réactionnaire est le héros des temps modernes

Il suffit de voir les réactionnaires contestés par les médias mais soutenus par la rue; les Alain Soral, Eric Zemmour, Meynard, Camus, ou Charles Millet.
Certes ils sont poursuivis en justice, certes ils sont houspillés par la Nomenklatura mais la rue et le peuple les estime : le peuple ne s'y trompe pas et aime les réactionnaires. Lassé qu'il est de voir des journalistes et politiques de panurge, il sait reconnaître celui qui porte le verbe haut et détecte la vacuité des esprits d'en face.
Les italiens viennent de le démontrer en bombardant à l'assemblée italienne Mr Beppe Grillo, comique et trublion de la scène politique italienne aux abois (avec 8,5 millions de voix tout de même). 
Chacun peut s'il écoute son intuition propre, résister et réagir.
Etre réactionnaire est salutaire pour la société.
En effet, vous contriburez ainsi à maintenir vent debout ce qui a fait les piliers de l'éducation en société, la bienséance et les règles de vie en société. Disons le franchement : la société ne tient que parce que vous tenez.

Ensuite Etre réactionnaire est bon pour vous et votre santé.
Quel bonheur de voir se profiler à 100m les arguments ultra carcicaturaux usés faussés et si facilement éradicables. Les post soixante huitards qui ont eu faux dans tous les domaines, ceux qui aimeraient en avoir été mais qui ne sont que des moutons anonant des dogmes éculés construits sur la contestation de tout ordre et toute tradition. FAce à ces sans culottes, il suffit parfois de les laisser parler pour qu'ils s'effondrent par eux-mêmes.
Je pense à cet ami homosexuel et opposé au projet de loi sur le mariage pour tous qui se faisait traiter d'homophobe par une petite godiche décérébrée, laquelle tentait désespérément de s'en sortir après avoir encaissé l'aveu immédiat (et amusé) de cet ami sur son homosexualité.
Quelle délectation de voir des adeptes de la pensée unique penser en rond et se décomposer sous de simples parades-ripostes à fleuret moucheté.

Il se peut même que vous pratiquiez cela depuis longtemps et que vous êtes réactionnaire sans le savoir !?

Alors soyez vous même, soyez réactionnaire.

lundi 4 février 2013

Il y a 79 ans : le soulèvement populaire du 6 février 1934

Le 6 février 1934, les français se massaient sur la place de la Concorde pour affronter les députés de l'Assemblée nationale et, comme aujourd'hui, le font ceux qui refusent que la plaie socialiste révolutionnaire ne ravage davantage notre Pays. 22 personnes furent tuées ce jour là, les forces de police ayant reçu l'ordre de tirer en rang serrés sur la population désarmée, poussant à la révolte les groupes patriotes et entraînant la chute du gouvernement Daladier et ses ministres crapuleux.

Voilà ce qu'écrivait Léon Daudet de l'Action Française sur la classe politique de l'époque coupée du pays réel :

"Par l'exercice prolongé de la peste démocratique jusqu'au 6 février 1934, la lie de la nation était remontée aux postes d'Etat.
 [...] une tourbe de 40.000 ignares ou chenapans prétendait tenir sous le joug une honnête nation de quarante millions d'habitants laborieux, courbés sous ce fétiche absurde et malfaisant : le suffrage universel.
22 martyrs de l'honneur national sont tombés, place de la Concorde, le 6 février, pour témoigner que la France ne veut plus de ça.
Il y avait 70.000 hommes désarmés et criant : "A bas les voleurs, à bas les pourris" sur la place de la Concorde, ce jour-là. La prochaine fois, il y en aurait 100.000, cette fois non désarmés".

Les échos de l'histoire nous reviennent en ces jours où les français ont décidé de s'exprimer par la rue, pacifiquement et dignement, en janvier à plus de 800.000 personnes au Champs de mars.

Le 6 février 1934 le ras le bol faisait descendre les gens dans la rue/6 février 2013 les français retrouvent la rue pour s'exprimer.

C'est sans doute ce qu'il y a de plus marquant en cette période de vote de l'inepte provocation de la loi sur le mariage pour tous.

Les français ont retrouvé la rue, se sont réappropriés le débat politique, l'activisme et l'action en plus de la volonté de résister. Ils retrouvent le plaisir et le courage de dire non et osent l'affirmer.
C'est très positif.