jeudi 15 novembre 2012

Les jeunes identitaires et Ersnt Von Salomon

Messieurs les jeunes identitaires et patriotes, lorsque vous prenez le destin de la France entre vos jeunes mains, que, courageux vous affrontez les grands brigands qui tiennent les médias et que, désarmés, vous affrontez la mitraille, vous incarnez les souvenirs des ancêtres qui, comme vous ont dû contre vents et marées, faire face au désespoir et prêcher seuls contre tous.
 
Ernst Von Salomon serait de votre côté lui qui a écrit ces mots superbes qui s'appliquent à vous dans ESSAI SUR L'ESPRIT DES CORPS FRANCS :
"Ils possédaient comme les lansquenets du moyen âge, l'inquiétude errante, la volonté de se consumer, ils ressentaient l'indicible attrait viril du danger permanent et recherché. Comme eux, ils jouissaient du mépris des sédentaires et des joufflus, des agents de police du pouvoir et ils y répondaient car, autour des feux de camp, dans les cantonnements de campagne, dans les batailles brûlantes, par les longues marches, ils éprouvaient leur propre nature. Comme eux ils se tenaient entre deux ordres, entre l'ancien qu'ils voulaient anéantir et le nouveau qu'ils aidaient à construire, sans trouver place, dans l'un comme dans l'autre, pour leur être périlleux".

ET plus loin il ajoute ce constat qui s'applique tellement à vous aujourd'hui :
"Soudain il y eut une armée qui n'en était pas une, une cohorte qui ne prétendait pas exister. En effet, pour la première fois dans l'histoire allemande de l'après-guerre, il apparut ici que le privilège le plus élémentaire inhérent à la jeunesse de défendre sa patrie était illégal. Il était interdit de le faire. [...] Ils ne pouvaient espérer ni récompense ni gloire, et pourtant ils vinrent".
 
Nous sommes privés de ce privilège de pouvoir librement défendre notre patrie et nous n'avons qu'à y perdre. Mais nous continuerons parce que c'est la terre que nous aimons.



vendredi 2 novembre 2012

la grande vidange des valeurs / the moral values draining away

Le malaise actuel sur les valeurs et la désorientation des français ont été très bien résumés par Chantal Delsol, philosophe dans une tribune libre publiée par le Figaro le 20 mai 2012 :
« (...) quand la chrétienté s'efface, c'est comme si on nous retirait le sol sous les pieds - plus rien ne reste. C'est à dessein que je dis «rien». Car l'exigence du mariage ­homosexuel, et de l'adoption des enfants qui va avec, est un dessein nihiliste. Non parce qu'il va contre la «nature». Mais parce que, par principe, il refuse de ­débattre sur la question des limites: tout ce que je veux, et tout de suite, et quelles qu'en soient plus tard les conséquences. Deux facteurs suscitent ce nihilisme.
Le premier est la détestation de la religion, de ses dogmes et de ses interdits: et les ,adeptes de ces mesures sont clairement prêts à tout, et même à tout casser, pour briser définitivement des croyances ennemies. D'où la haine qui les porte, d'où une telle hargne qui les a portés (contre toute légalité ­démocratique, à force de menaces et de lobbying) à rendre illégale toute opinion contraire à la leur. (...)
Le deuxième facteur, c'est le remplacement des valeurs morales par l'unique critère de la souffrance et du désir individuels: empêcher deux homosexuels de se marier est inhumain, car enfin ils en souffrent.
Pourquoi les en empêcher puisqu'ils s'aiment? Avec ce raisonnement, on justifie n'importe quoi. Des Hollandais ont contracté un mariage à trois. Un jeune Australien s'est marié l'année dernière avec son chien. Des enfants de 10 ans pourraient se marier, s'ils s'aiment. Et aussi un père avec sa fille de 10 ans, s'ils s'aiment.
Lorsque plus rien n'arrête le désir, ni la religion ni la tradition, ni aucune sagesse plus haute, alors les dégâts ne sont pas loin. Nos contemporains, d'ailleurs, le savent bien, puisque dans tous les autres domaines ils militent contre la loi du désir tout-puissant: face à l'environnement, face à l'économie. Dans ces domaines, ils sont conservateurs au bon sens du terme: au sens où nous devons conserver l'avenir. Pourquoi faudrait-il limiter nos caprices dans le but de protéger l'avenir des forêts ou celui des salariés, et non de protéger l'avenir de la famille et de la filiation? ».